15 jeunes issues de quartiers précaires sensibilisés à la stigmatisation sur l’apparence physique

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Dans le cadre du projet renforcement des capacités des personnes marginalisées (PRCPM), s’est tenue ce mercredi 03 Juillet 2024 une causerie-débat organisée par le centre sos EJA, membre du

réseau UNICO. Rencontre qui avait pour thème : «Stigmtisation liée à l’apparence physique ».

Ce sont 15 participants issues de quartiers précaires qui ont bénéficié de la sensibilisation sur l’impact négatif de la stigmatisation basée sur l’apparence physique.

L’événement a eu lieu au sein de l’EPP Sicogi 4, sis à Yopougon.
L’objectif attendu est d’encourager les jeunes à partager leurs expériences et devenir des agents du
changement contre la stigmatisation. Quant aux résultats attendus, il y a deux volets. Premièrement,
sensibiliser les jeunes sur l’acceptation de soi, mais aussi un engagement actif dans des initiatives visant à combattre la stigmatisation dans leur environnement.

La stigmatisation basée sur l’apparence physique est un problème qui affecte profondément la confiance en soi, les interactions sociales et le bien être social des individus, en particulier chez les jeunes. Les différences physiques peuvent être perçus comme des marqueurs de statut social ou de
santé. Par exemple la minceur est souvent associée à une maladie. Cette causerie débat vise à comprendre l’impact de la stigmatisation et à développer les stratégies pour la combattre
efficacement.

Selon le communicateur Konan Pierre, conseiller en soins et soutien en VIH, : « la stigmatisation est le fait de juger et traiter une personne de manière néga.ve à cause de son apparence. Les conséquences peuvent aboutir à des problème de troubles mentaux tels que la dépression, l’anxiété, l’isolement social pour éviter les moqueries et les discriminations ». Le communicateur a aussi donné des conseils concernant la sensibilisation et l’éducation sur le respect de la diversité physique pour créer une société plus inclusive.

Le projet FENA (femme en avant), qui finance cette action, vise à contribuer à l’amélioration de l’exercice des droits des femmes, des filles, particulièrement celles qui sont marginalisées et vulnérables (FFPMV). Ce projet renforce les capacités et les activités des réseaux qui cherchent à
assurer l’autonomisation des FFPMV, à préserver leurs droits et à instaurer l’égalité des genres dans la société ivoirienne.

Il faut noter que le projet FENA est un partenariat de 5 ans, qui a débuté en Décembre 2020 et
prendra fin en Novembre 2025, financer par le gouvernement canadien ( affaire mondiale CanadaAMC).

 

Myriam Haby