Alassane Ouattara investi pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire

Listen to this article

 Le président Alassane Ouattara a officiellement entamé ce lundi 8 décembre 2025 son quatrième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, au cours d’une cérémonie solennelle organisée au palais présidentiel d’Abidjan. Réélu le 25 octobre avec près de 90 % des suffrages, le chef de l’État, qui fêtera ses 84 ans le 1er janvier, a prêté serment devant les institutions et plusieurs délégations étrangères.

Main droite levée, main gauche posée sur la Constitution, Alassane Ouattara s’est engagé « à respecter et défendre fidèlement la Constitution, à incarner l’unité nationale et à remplir consciencieusement les devoirs » liés à sa charge, dans « l’intérêt supérieur de la Nation ».

La cérémonie a réuni onze chefs d’État africains — notamment ceux d’Angola, du Congo-Brazzaville, de Djibouti, du Gabon, du Sénégal, des Comores, du Ghana, de Gambie, du Liberia, de Sierra Leone et de Mauritanie — ainsi que plusieurs personnalités de premier plan, dont l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou et la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.

Au-delà du continent, la France, partenaire historique mais aujourd’hui parfois contesté en Afrique de l’Ouest, était représentée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Les États-Unis avaient dépêché Jacob Helberg, sous-secrétaire d’État à la Croissance économique, qui devait rencontrer le président ivoirien dans l’après-midi.

Si M. Ouattara a remporté l’élection avec 89,77 % des voix, le scrutin du 25 octobre a été marqué par une participation limitée, fixée à 50,10 %. Les deux principales figures de l’opposition, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam — tous deux exclus de la course en raison de leur radiation de la liste électorale, l’un à la suite d’une condamnation pénale, l’autre pour des questions de nationalité — n’avaient donné aucune consigne de vote. Absents de la compétition, ils étaient également absents de la cérémonie d’investiture.

CAM