Cet événement à accueilli des participants de tout le continent africain sans compter les chercheurs de l’IRD, qui sont partie prenante de l’organisation de ces Assises. Outre les multiples universités et centres de recherche concernés, de Tananarive à Dakar, en passant par les universités ivoiriennes qui nous accueillent, le réseau des Académies des Sciences Africaines avec à sa tête l’Académie des Sciences des arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD) de Côte d’Ivoire et l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) à travers l’organisation de la 3ème journée de ces Assises.
Les communications porteront, comme lors de la 1ère édition de cet évènement, sur des sujets divers, notamment :
Les politiques de santé et les réglementations aux niveaux régional et national ;
La recherche et la valorisation des plantes médicinales ;
Les pratiques sociales liées aux médecines traditionnelles ;
Les innovations dans ce secteur en pleine évolution.
L’Afrique a réalisé des avancées significatives dans l’établissement de cadres législatifs, la création d’institutions dédiées, et la promotion de médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle. Cependant, il reste essentiel de renforcer la reconnaissance officielle, la réglementation, la formation des praticiens et la collaboration entre les systèmes de santé traditionnels et modernes. L’objectif principal de cette rencontre est de garantir des normes de qualité et de sécurité élevées, d’améliorer l’accessibilité aux soins, et d’encourager une utilisation optimale des ressources médicales disponibles.
Les Assises Internationales des Médecines Traditionnelles se veulent un rendez-vous annuel destiné à catalyser les énergies et initiatives pour une meilleure intégration des médecines traditionnelles dans les politiques de santé africaines. Après la déclaration de Dakar en 2023 et la signature du protocole d’entente autour de One Health African Voice, cette deuxième édition des Assises devrait permettre de franchir de nouvelles étapes vers une couverture sanitaire universelle.
Ses Assises Internationales des Médecines sont également un rendez-vous annuel destiné à catalyser les énergies et initiatives pour une meilleure intégration des médecines traditionnelles dans les politiques de santé africaines. Après la déclaration de Dakar en 2023 et la signature du protocole d’entente autour de One Health African Voice, cette deuxième édition des Assises devrait permettre de franchir de nouvelles étapes vers une couverture sanitaire universelle.
Pour Pr KONE Tidiani DG de la Recherche et de l’Innovation au ministère de la santé, ce projet est Capital, « Vous savez jusque là malgré cette importance qu’on a indiqué la place de la médecine traditionnelle à côté de la médecine moderne, demande qu’on s’y intéresse nous au niveau du ministère, on se dit est-ce qu’il y a pas lieu de de faire en sorte que les chercheurs accompagnent ce système de soins là, est-ce qu’il y a pas lieu que les chercheurs travaillent. À aider à légitimer un peu ce système de soins en termes de on va dire modalités scientifique, en termes de codification scientifique etc donc vous voyez c’est quelque chose de super important pour le ministère puis quelle est la force du ministère pour l’avancement de ce projet ».
Il a nottament ajouter que,
« Nous sommes disposés à accompagner, en tout cas à travers le dispositif de recherche scientifique, tout ce qui sera fait dans le cadre de l’intégration. c’est une traditionnelle de la médecine moderne mais l’objectif c’est de prendre en compte ce savoir-faire. C’est tout ce qui pourrait venir renforcer à la fin le système de santé que nous avons en prenant en compte le savoir-faire de la médecine traditionnelle »
Pour la Directrice Régionale de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Afrique de l’Ouest, concernant cette initiative, « de quoi il est question aujourd’hui? d’un sujet central non seulement la santé des africains mais la place de nos savoirs endogènes au cœur de la réflexion internationale sur le one heath »
Concernant la contribution de l’Afrique, elle fait savoir en ses termes, « nous avons des connaissances et des savoirs ancestraux multicellulaires dans quelle mesure tout cela peut être relayé par les chercheurs africains pour un positionnement de l’Afrique sur ces questions là, il y a en Chine en Inde des médecines traditionnelles qui aujourd’hui ont une dimension mondiale pourquoi pas les médecines Africaine? »
Elle a fait savoir également que « L’AUF est le plus grand réseau d’universitaire au monde nous existons par nos chercheurs et nos chercheurs sont en bonne partie africains, nous sommes là pour les valoriser pour les réunir pour qu’ils résolvent et qu’ils aillent de l’avant sur un sujet qui est un sujet central de santé publique »,
Elle a terminer ses propos en disant que » l’Afrique est une et indivisible à des connaissances des savoirs qu’il faut absolument valoriser mais on les valorise pas seulement par du marketing, on les valorise parce que des chercheurs africains travaillent aujourd’hui dans leur laboratoire à les mettre en avant donc c’est un enjeu majeur et c’est un enjeu de santé publique parce que les populations Africaines. nous attendent sur ce sujet »
Quant a Jean-Yves Moisseron directeur de la recherche à l’IRD l’Institut de Recherche pour le Développement, « c’est la troisième édition. Le troisième colloque que nous organisons sur les médecines traditionnelles, nous sommes très contents d’être ici. Nous avons beaucoup travaillé. En Afrique les médecines africaines sont extrêmement riches extrêmement diverses dans les différents pays et même au sein des pays et des communautés différentes qui utilisent des plantes différentes et donc c’est un patrimoine qu’il ne faut pas laisser se perdre à la fois sur la connaissance des plantes mais aussi sur toutes les méthodes thérapeutiques qui existent. C’est à dire les relations entre le praticiens et le patient avec une dimension dont on a besoin absolument puisqu’il y a comme dans les médecines traditionnelles chinoises d’Ayurvéda indienne, il y a dans les médecines traditionnelles africaines une dimension holistique, c’est à dire qui traite l’esprit le corps la psyché et tout ça dans une représentation du monde qui nous permettent de réenchanter le monde et nous avons besoin de réenchanter le monde parce que le monde va mal et la deuxième chose, c’est que ça permet de répondre à des grandes défis sociétaux comme le développement durable, la sauvegarde de la biodiversité et la protection des savoirs endogènes, c’est pour ça cette thématique est extrêmement importante ici en Afrique et partout dans le
monde »
CAM
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