Comprendre et accélérer la mise en œuvre de l’accord libre-échange continental africain dans le contexte des engagements du Programme détaillé de développement de l’Agriculture en Afrique pour des Régimes alimentaires plus sûrs et plus sains, c’est autour de ce thème central que se sont réunis les acteurs du secteur agricole, à l’invitation du Réseau Africains des Jeunes Chercheurs de Côte d’Ivoire (RAJEC).
Cet atelier de réflexion s’est déroulé ce samedi 04 novembre dans la commune de Cocody. Il a été organisé pour réfléchir et trouver des pistes de réflexions pour la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.
Selon le dernier rapport de l’Union Africaine qui célèbre depuis 14 ans la Journée Africaine de la Sécurité Alimentaire et de la Nutrition (JASAN), environ 43 millions de personnes en Afrique de l’Ouest font face à une insécurité alimentaire. Ces statistiques inquiètent, mais ne laissent pas sans réaction le RAJEC avec à sa tête M.ATSE Martial, qui affirme sa détermination et son engagement à la mise en œuvre du commerce intra-africain pour sauver des vies à travers la ZLECAF comme pilier de l’agro-alimentaire.
Cette première édition du JASAN en Côte d’Ivoire organisée par le RAJEC a vu la participation importante du Ministère d’État, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières, représenté par M.TRAORÉ Drissa. Ce dernier a rappelé les objectifs prioritaires de l’Agenda 2030 de l’Union Africaine où figure l’accès aux soins et à la nourriture qui est un prérequis nécessaire au développement du capital humain et à une société durable. Il a aussi insisté sur le combat de la Côte d’Ivoire à poursuivre efficacement la lutte contre la malnutrition.
Deux panels ont animé cette rencontre. Les intervenants ont rappelé que la notion de sécurité alimentaire et nutritionnelle repose sur quatre piliers. Il s’agit de la disponibilité des denrées alimentaires, l’accès à l’alimentation, la stabilité dans le temps de ces deux facteurs et l’usage des consommateurs.
Plus qu’une nécessité, au regard des différentes crises dans le monde, l’alimentation est devenue une urgence ; c’est pourquoi le RAJEC à travers les conclusions de cet atelier de réflexion compte produire un rapport qu’il soumettra aux autorités ivoiriennes.
Jean-Marc EHOUE