La 1ére édition du FAFEIX 2025 prévue se tenir du 19 au 21 Février 2025 à Yamoussoukro

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Le coup d’envoi du Forum Africain de l’Environnement dans les Industries Extractives (FAFEIX) a été officiellement donné lors d’une conférence de presse organisée le 9 octobre 2024 au Palm Club Hôtel d’Abidjan. Ce forum, prévu du 19 au 21 février 2025 à Yamoussoukro, sous le thème « Réhabilitation des sites miniers en Afrique : Défis et opportunités », s’inscrit dans une démarche cruciale pour l’avenir du secteur minier africain.

M. Bohoussou Kouakou Raymond, commissaire général du FAFEIX et président de l’ONG Agir pour l’Environnement dans les Industries Extractives (AEIE), a ouvert la conférence en exprimant l’urgence de réhabiliter les sites miniers dégradés.
Il a souligné que la mauvaise gestion de l’exploitation des ressources naturelles a provoqué de graves conséquences environnementales. « L’Afrique, riche en ressources naturelles, fait face à une exploitation non durable qui entraîne déforestation, pollution des eaux et des sols, affectant directement les populations locales », a-t-il averti.

Les défis environnementaux liés aux industries extractives sont vastes, et le FAFEIX ambitionne d’en être la plateforme de solutions. Des ateliers de formation, des expositions et des visites de terrain seront organisés pour illustrer concrètement ces enjeux.

Lors de cette conférence, Dr Ouattara Bakary, représentant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, a insisté sur la nécessité de trouver des solutions concrètes. « Le secteur minier ivoirien, bien que prospère, a besoin de réformes pour garantir une exploitation plus respectueuse de l’environnement », a-t-il déclaré. Ce forum sera une étape décisive pour formuler des politiques publiques durables.

Prof. Kouadio Georges, représentant le ministre de l’Environnement, a quant à lui souligné que la réhabilitation des sites miniers s’inscrit dans la lutte contre le changement climatique. Il a mis en avant la perte de biodiversité que subit la Côte d’Ivoire en raison des pratiques minières non régulées.

Mme Staël Sotigui Enokou, intervenant au nom de l’Abidjan Legacy Program, a rappelé l’objectif de restaurer 4 500 hectares de terres dégradées par l’orpaillage clandestin. Elle a salué le rôle du FAFEIX en tant que catalyseur de collaboration entre les gouvernements, les entreprises et la société civile.

Au terme de cette Conférence de Presse, Bohoussou Kouakou Raymond a mis l’accent sur le potentiel économique des sites réhabilités. Il a expliqué que leur transformation en zones agricoles ou écotouristiques pourrait générer des emplois durables. « Le succès de ce forum dépendra de l’implication de tous les acteurs concernés », a-t-il déclaré.
Le FAFEIX s’annonce comme une opportunité unique pour l’Afrique de repenser ses pratiques minières et d’en faire un levier de développement durable.

 

Coulibaly A