L’autorité nationale de la presse a organisé ce jeudi 25 février, son programme mensuel destiné au renforcement des capacités, de sensibilisation des journalistes et à l’éducation du public aux médias et à l’information.
Cet événement qui s’est déroulé à la maison de la presse avait pour thème : ´´Information en ligne et commentaire des internautes : défis et responsabilités’´.
Plusieurs patrons de presse et journalistes présents ont soulevé des questions aux quelles font face les Journalistes au quotidien lorsqu’ils relaient leurs l’informations a travers des articles sur les réseaux sociaux. Questions qui ont trouvé réponses ainsi que des recommandations pour un meilleur respect du code de déontologie et pratiques de l’information en ligne.
« Le journaliste est responsable de ce qu’il écrit et peut être sanctionné en cas de diffamation. Dans le cas où son article est traité de fakenews, il peut publier la preuve de la véracité de son article en copie du post qui l’accuse afin de prouver authenticité des faits », explique Israël GUEBO, panéliste.
« Aussi le droit, ainsi que la déontologie de la presse statue déjà sur ce fait. Le journaliste ne peut être tenu responsable d’un commentaire d’un internaute en dessous de son post. Cependant, un filtrage des commentaires en fonction des valeurs que l’organe de presse véhicule s’impose » a-t-il fait savoir.
Concernant la question de savoir pourquoi il n’existe pas de juriste spécialisé pour les médias, il a été répondu par Mme OUATTARA épouse SERY, conseillère représentante la magistrature à l’ANP, qu’ « il faut que les journalistes créent l’engouement afin qu’il y ait besoin que les avocats se spécialisent en média. Cela permettra de résoudre les problèmes liés à la presse ».
Un cocktail débout a mis fin à la rencontre où le débat s’est poursuivi entre panélistes et participants.
Myriam Haby