Le Renouveau Démocratique, parti d’opposition ivoirien, a organisé samedi soir à Cocody Deux Plateaux la deuxième édition de son dîner de fin d’année en l’honneur des journalistes et de leurs épouses. Lors de cet événement, le président du parti, Lamoussa Djinko, a mis en avant l’importance du journalisme en tant que pilier de la démocratie et du développement économique.
Les défis du métier de journaliste
Dans son discours, Lamoussa Djinko a reconnu la complexité du métier de journaliste, affirmant que « écrire, c’est plus difficile que les mathématiques ». Il a exhorté le gouvernement ivoirien à prendre davantage en considération le rôle fondamental des journalistes et à leur offrir les moyens nécessaires pour travailler dans de meilleures conditions.
Le rôle central des journalistes
Le président a insisté sur la contribution des journalistes à la compréhension des enjeux économiques, sociaux et sanitaires en Côte d’Ivoire :
« Sans vous, les Ivoiriens ne comprendront pas qu’on a des difficultés économiques. (…) C’est vous qui informez sur les statistiques, sur les problèmes de santé, d’éducation et d’agriculture. »
Il a également souligné l’importance des critiques constructives des journalistes pour pousser les gouvernements à corriger leurs erreurs.
Une promesse pour l’avenir
Djinko a promis que, s’il accède un jour à la présidence du pays, il travaillera à améliorer le statut des journalistes.
« Si Dieu me fait grâce, le métier du journalisme va changer. (…) Les critiques sont très bonnes pour un pays, car elles permettent au gouvernement de se remettre en question. »
Un moment de reconnaissance
En réponse, Lia Jean Sylvestre, représentant les journalistes présents, a exprimé sa gratitude envers le président Djinko pour cette initiative.
« Ce n’est pas toujours évident que les journalistes soient invités à une table. (…) Merci pour l’importance que vous accordez à notre métier et pour l’opportunité d’apprendre chaque fois. »
Ce dîner symbolise l’engagement du Renouveau Démocratique à promouvoir la liberté de la presse et à renforcer les liens entre les médias et les acteurs politiques en Côte d’Ivoire.
CAM