Pour le commissaire du Sara, le SIA constitue une véritable source d’expérience et a permis au Sara de se perfectionner au fil des années. A cette 60e édition du Sara il indique ce qui a fait la différence pour obtenir le prix du meilleur stand dans notre rencontre avec lui à Paris.
Qu’est-ce qui explique la présence du Sara ici au Salon international de l’agriculture à Porte de Versailles ?
Le Sara qui est le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan a d’ordinaire participé à ce grand salon. Il n’y a aucune honte à copier ce qu’il y a de meilleur. Nous sommes à la soixantième édition du SIA quand le SARA vient de faire juste sa sixième édition. Ce qui veut dire qu’ils ont du vécu, de l’expérience. On se frotte aux plus grands pour pouvoir grandir. Le Sara vient pour étudier et apprendre afin de mieux organiser son salon et offrir aux visiteurs ce qu’il y a de meilleur. Et qu’ils y retrouvent presque la même qualité de ce qu’ils ont lh’abitude de voir dans les grands salons mondiaux.
L’impact est-il évolutif depuis lors ?
Bien sûr car ceux qui ont l’habitude d’y participer, nous ont affirmé que nous avons évolué. L’homme vivant de comparaison, et l’on ne peut se comparer qu’à ce qu’il y a de mieux. Et si les observateurs estiment que le niveau a évolué c’est que nous avons certainement mis en application ce que nous avons obtenu ici comme expérience. Cela fait plaisir de savoir qu’il y a de l’évolution. C’est donc sur que le SIA a eu un impact positif sur le Sara.
Quelle a été l’originalité présentée cette année ?
La Côte d’Ivoire a l’habitude de s’inscrire aux concours quand elle participe à différents salons. Et cette année encore, comme d’habitude, cela fait la troisième fois que nous sommes nominés et lauréats. Nous avons déjà obtenu le prix du meilleur stand. Au Maroc également nous avons été primés. Cette année encore nous venons d’être lauréat au concours stands et Richesse et Saveurs des Terroirs. Ce qui veut dire que, non seulement notre stand attire mais en plus les saveurs que nous proposons sont appréciées de tous. Cela montre les qualités de transformation des produits locaux. Depuis les céréales, jusqu’aux produits de rente que sont le cacao, l’anacarde et le café. C’est une joie de savoir que les produits de nos artisans sont reconnus à l’échelle internationale. Et cela de façon continue. Nous repartons satisfaits de notre participation et enrichis par cette expérience. Nous disons merci aux autorités ivoiriennes qui nous donnent cette opportunité de présenter nos richesses depuis le président de la république SE Alassane Dramane Ouattara, en passant par son Premier Ministre et chef du gouvernement et nos mandants le ministre d’état Kobenan Adjoumani, Sidiki Tiemoko des ressources halieutiques et animales, Tchagba Laurent des Eaux et Forêts qui nous font confiance et nous suivent de près. Et qui, avec leurs conseils nous font avancer.
Enfin quel autre pays sera en projet ?
Nous prenons exemple sur le Maroc où nous avons participé au plus grand salon de l’agriculture. Mais qui a commencé avant nous. C’est un grand pays qui a de l’expérience. Plus étendu que nous. Mais nous avons notre originalité et notre singularité. Nous l’avons démontré lors de la Can de l’hospitalité. Nous pourrons également proposer le Sara de l’hospitalité ou de la fraternité ou autre. Chacun a sa spécificité. Il faut qu’elle soit reconnue et valorisée et nous pensons que le Sara s’impose déjà à l’Afrique de l’Ouest. Nous voulons l’imposer à l’Afrique et à l’international. Voila notre objectif.
Propos recueillis à Paris par Olivier Yro (envoyé spécial)