Abidjan accueille la 6e édition des Rencontres Africaines du Risk Management : Focus sur les risques des industries extractives et la gouvernance durable
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Abidjan, 19-20 juin 2025 – Orange Village a servi de cadre, ce jeudi 19 juin, à l’ouverture officielle de la 6e édition des Rencontres Africaines du Risk Management (RARM), placée sous le thème : « Gouvernance, régulation et identification des risques ». Organisée par le Réseau International des Managers des Risques en Afrique et en Europe (RIMRAE), cette édition met un accent particulier sur les enjeux stratégiques des industries extractives et énergétiques en Afrique avec plus de 500 participants attendus, la présence de six pays africains, du Club FrancoRisk, et une quinzaine d’entreprises exposantes.
Une tribune de haut niveau
L’événement a débuté par une série d’allocutions marquant l’importance stratégique de la gestion des risques pour le continent. Tour à tour, le représentant du Directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, M. Sandé Fatola (président du RIMRAE), M. Kevin Ugwuoke (président de la FARMA), M. Marc Depommereau (président du Club Francorisk), M. Sébastien Kadio-Morokro (Directeur général de Petro Ivoire et parrain de la cérémonie), ainsi que M. Mamadou G.K. Koné (président de l’ASACI), ont souligné la nécessité d’anticiper les risques dans un contexte économique africain en mutation rapide.
La gouvernance des risques, levier de résilience
Dans son discours d’ouverture, M. Sandé Fatola a rappelé le rôle fondamental des RIMRAE dans la démocratisation des bonnes pratiques en matière de gestion des risques. « Cet événement est devenu, au fil des années, une plateforme incontournable d’échange entre experts, entreprises et institutions pour anticiper les défis d’un environnement complexe », a-t-il affirmé.
Pour lui, l’Afrique se trouve aujourd’hui à un tournant décisif, notamment en ce qui concerne la gestion durable de ses ressources naturelles. « La bonne gouvernance des risques dans les industries extractives est un levier essentiel de stabilité, de croissance et de prospérité pour notre continent », a-t-il ajouté.
Un programme axé sur l’action
Les travaux du 19 juin ont été consacrés aux enjeux stratégiques des secteurs extractifs, à la résilience économique, à la planification énergétique et à l’investissement durable, avec une attention particulière sur les contextes politiques et réglementaires en Afrique. Des sessions spécifiques ont abordé la sécurité énergétique, la gouvernance du secteur minier, la gestion des hydrocarbures et les dispositifs d’assurance adaptés.
Un panel majeur a été dédié à la gouvernance des risques dans ces industries à haut risque : identification, analyse, couverture assurantielle et mécanismes de rétention de valeur pour les États hôtes.
Focus sur la technologie et la conformité – 20 juin
La journée du vendredi 20 juin mettra l’accent sur les solutions technologiques appliquées au secteur, en particulier dans l’assurance. Seront explorés :
les innovations pour la protection des données personnelles,
l’optimisation des activités immobilières des compagnies d’assurance,
la résilience face au blanchiment de capitaux et aux exigences de conformité,
ainsi que les critères ESG pour une transition durable dans les secteurs extractifs et financiers.
Des ateliers pratiques et des simulations clôtureront cette édition, autour du thème des lignes de défense dans la gouvernance des risques.
Une ambition claire : bâtir un avenir durable
M. Fatola s’est dit confiant quant à l’impact de ces rencontres : « Nous avons l’opportunité de renforcer la résilience de nos économies en intégrant une culture de gestion des risques efficiente. Ensemble, faisons de cette plateforme un catalyseur d’idées innovantes et de solutions concrètes pour le développement durable de nos industries. »
CAM
