lancement du Réseau des communicateurs pour des élections apaisées
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Journalistes, blogueurs, influenceurs et cyber-activistes se sont réunis ce samedi 30 Août 2025 à Abidjan pour le lancement officiel du Réseau des communicateurs pour la République, une plateforme citoyenne qui ambitionne de promouvoir la paix, la cohésion sociale et la stabilité à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire.
Ce mouvement, apolitique et ouvert à toutes les sensibilités, rassemble des professionnels de la communication suivis par des milliers d’internautes sur les réseaux sociaux. Leur objectif : “désarmer les plumes et les micros” pour garantir une campagne électorale sans violence ni dérives, et contribuer à l’amélioration de l’image du pays et, au-delà, de l’Afrique.
« Prévenir les crises par une communication responsable »
Lors de la cérémonie, Rodrigue Koffi, directeur de publication du magazine Bonne Gouvernance Info et président du Réseau des communicateurs pour la République, a expliqué la genèse de cette initiative :
« Nous sommes partis du constat qu’à chaque élection en Côte d’Ivoire, des crises éclatent. Pour 2025, nous voulons une présidentielle sans violence, ni bavure. Ce réseau est lancé à l’endroit des journalistes, communicateurs, blogueurs et influenceurs afin qu’ils promeuvent une communication responsable en période électorale. »
Il a précisé que les actions concrètes passeront par des campagnes de sensibilisation auprès des médias, des jeunes et des leaders d’opinion. Le réseau compte aussi interpeller les décideurs afin que leurs choix politiques ne mettent pas en péril la stabilité du pays.
Une formation pour renforcer l’éthique des médias
En marge du lancement, une formation a été animée par Armand Angouran Dezamours, journaliste professionnel et formateur en communication. Le thème : « De la nécessité d’une communication apaisée et responsable en période électorale ».
Selon lui, la responsabilité des hommes et femmes des médias est cruciale dans un contexte électoral :
« Désormais, nous devons désarmer nos plumes, nos micros et nos caméras. Si nous sommes journalistes, nous devons éviter la diffamation. Si nous sommes caméramans, ne pas filmer sous des angles qui attisent la colère. Il faut se référer au code d’éthique et de déontologie, respecter les autorités de régulation comme la HACA et l’ANP, et surtout s’appuyer sur les informations vérifiées de la CEI. »
Un message fort en faveur de la cohésion
Les initiateurs ont insisté sur le rôle déterminant des communicateurs et influenceurs dans la construction d’un climat apaisé. Au-delà des élections, ils entendent maintenir la dynamique en prônant le dialogue, l’unité et la paix comme socles de développement national.
En donnant la parole aux voix les plus écoutées de l’espace médiatique et numérique, le Réseau des communicateurs pour la République espère contribuer à l’émergence d’une culture politique nouvelle, où l’éthique prime sur la polémique et où la parole médiatique devient un instrument de cohésion plutôt que de division.
CAM
