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VIOLENCES CONJUGALES : LE DRAME DES HOMMES BATTUS PAR LEUR FEMME

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D’ordinaire, on parle de femmes battues. Mais voici qu’un autre genre meuble le décor conjugal : Les hommes battus.

Les hommes battus, il y en a dans nos contrées. Mais par honte d’être la risée de leur entourage, ils préfèrent garder le mutisme. Une honte qui est caractérisée par les racines ancestrales de nos communautés, où l’homme est toujours apparu comme le maître. D’abord plus fort  physiquement et chef de famille, il est le suprême et a droit de battre sa femme, si elle ne va pas dans la ligne droite tissée par lui. Hélas les temps ont changé. Avec l’occidentalisation de nos mœurs et comportements  d’emprunt, la femme a eu des droits d’égalité, qui lui permettent de pouvoir être l’égal de l’homme. De ce point de vue, elle peut, si elle a la supériorité du physique, battre son homme en cas de bagarres conjugales. De ce fait voir un homme battu ne surprend plus personne. Car les temps ont changé et les mentalités aussi. Or donc, notre société nous permet d’avoir les mêmes droits et nous permet pas d’assigner nos compagnes en justice, parce que l’un a battu l’autre et vice versa. Tout le monde se fout des ragots du voisinage et ainsi va la loi. Honte et indifférence campent désormais en bonne intelligence. Dans la société dite moderne, pas de déshonneur ne semble fiché dans le dictionnaire. A droits égaux, actions La réglementation veut que celui qui est sujet d’oppression le fasse par le port d’une plainte. Ce qui équivaut aux hommes et femmes de pouvoir porter l’affaire devant qui de droit. C’est le remords et  qu’en dira-t-on qui peut freiner un homme. En droit cela est possible. Mais les enracinements dans nos us et coutumes nous mettent en porte à faux, avec l’idée de convoquer notre femme devant les autorités judiciaires. La société à Occidentale à l’inverse veut que la loi soit appliquée à tous. Ce qui implique  de facto, qu’un homme peut porter plainte pour avoir été battu par sa femme. Même si les hommes battus existent ici, du fait de ne pas porter plainte, il est très difficile de savoir leur nombre. Et à forte raison quel pourcentage ils représentent. En France où le phénomène ne fait nI chaud ni froid à la plupart des habitants. La compréhension est toute naturelle pour l’occidentale quand il s’agit de sujet aussi sensible. Tiré d’un extrait d’une communication de la psychologue française,  Sylviane Spitzer, fondatrice et présidente de l’association SOS Hommes battus, Ruben Armand déclare «  je suis victime d’une femme qui soufre de mégalomanie. Cette maladie, m’a fait souffrir pendant 14 ans, elle veut appliquer sa loi d’une manière agressive, dominer tout et effacer complètement la personnalité du mari de je suis ». Du même extrait,  Patrick octave,  un mari qui a pris sa femme à pitié suite à une maladie, renchérit « j’ai vécu trois ans avec une femme atteinte du sida. Révoltée, c’est sur moi qu’elle se défoulait. Avec les mots, les chantages elle a réussi à m’éloigner de mes amis et ma famille, les coups… je compte plus les gifles, lunettes cassées pincées, morsure, sa torture préférée…j’en ai perdu l’usage de deux doigts à coups de ciseaux ».Ce sont assurément des actions faites, mais dépendamment de crises liées à des maladies. Mais en Côte d’Ivoire, personne n’a pour le moment porté plainte à notre connaissance, de peur de voir les médias en faire leur choux gras et les parents en être indignés. Seules des personnes au fait de l’actualité du voisinage le savent et en murmurent. Car personne n’ose jeter le discrédit sur son honneur.

 

Myriam Haby