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Le LDCI plaide pour une élection présidentielle transparente et un retour de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire

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Le dimanche 9 février 2025, le mouvement Les Démocrates de Côte d’Ivoire (LDCI), dirigé par le Professeur Prao Yao Séraphin, a convié la presse à un déjeuner à Cocody, Abidjan. 

Cette rencontre avait pour but de remercier les journalistes pour leur accompagnement au cours de l’année écoulée et d’échanger sur les enjeux politiques du pays à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Un appel à des élections apaisées et inclusives

S’exprimant devant les journalistes, le président du LDCI a insisté sur la nécessité d’organiser un scrutin transparent, démocratique et inclusif.

Selon lui, la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire passent par une élection équitable, sans exclusion de candidats potentiels.

Il a également évoqué la question de la candidature du président Alassane Ouattara, estimant qu’il ne devrait pas se représenter en raison de son âge avancé. « Le président Ouattara a beaucoup travaillé, mais il faut dire la vérité : il a plus de 80 ans. Pendant que nous, fonctionnaires et enseignants, devons partir à la retraite à 65 ans, pourquoi un président pourrait-il continuer au-delà de cet âge ? » a-t-il interrogé.

Pour lui, la démocratie gagnerait à voir une alternance au sommet de l’État après deux mandats, comme c’est le cas aux États-Unis. « Aucun dirigeant, aussi brillant soit-il, ne détient à lui seul toute l’intelligence du pays. Il est temps de laisser la place à d’autres », a-t-il ajouté.

Le retour de Guillaume Soro et un forum de réconciliation nationale

Outre la question électorale, le professeur Prao Yao Séraphin a lancé un appel en faveur du retour en Côte d’Ivoire de Guillaume Soro et des autres exilés politiques. Il a plaidé pour la tenue d’un sommet de réconciliation nationale, réunissant toutes les figures politiques majeures, y compris celles en exil.

« Il est anormal que Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, soit contraint de rester à l’étranger en cette période électorale », a-t-il déclaré. Citant le premier président ivoirien, il a rappelé que « la politique n’est rien devant la sagesse », insistant sur la nécessité d’une approche inclusive pour éviter les tensions.

Le leader du LDCI a également demandé que le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé puissent participer pleinement au processus électoral. Selon lui, une véritable réconciliation passe par la reconnaissance de tous les acteurs politiques dans le débat national.

Vers un climat politique plus apaisé ?

Ce déjeuner d’échanges a permis au LDCI d’exposer ses propositions pour une Côte d’Ivoire plus démocratique et réconciliée. Reste à savoir comment ces recommandations seront reçues par les autorités et les différents partis politiques à l’approche du scrutin présidentiel d’octobre 2025.

CAM