Le 23 mai 2024, s’est tenue, à Abidjan, la douzième réunion du Comité Technique de l’Initiative Cacao et Forêts (ICF) sous la Présidence de Madame le Conservateur Général, ZOUZOU MAILLY Elvire-Joëlle, Directrice de Cabinet du Ministre des Eaux et Forêts. Cet événement a réuni les principaux acteurs des secteurs du cacao et de la foresterie, unis par un objectif commun : mettre fin à la déforestation liée à la cacaoculture et promouvoir la préservation et la restauration des forêts.
Depuis la signature du Cadre d’Action Commune (CAC) en novembre 2017, en marge de la COP 23 à Bonn, l’ICF s’est engagée à lutter contre la déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana. Ce partenariat unique regroupe les gouvernements de ces pays et une trentaine d’entreprises du secteur du cacao, représentant 85% du commerce mondial du cacao et du chocolat. Après une phase de démarrage de 2018 à 2021, une deuxième phase est en cours pour la période 2022-2025.
Cette réunion a été l’occasion pour les membres du Comité Technique de l’ICF de réfléchir sur le projet pilote d’opérationnalisation de la procédure de gestion des alertes de déforestation, sur le développement du cadre institutionnel et réglementaire national des marchés carbone, le projet de réduction des émissions (PRE) autour du Parc National de de Taï en lien avec l’ICF et le système de suivi et évaluation de la deuxième phase de l’ICF. Une communication a été faite sur les progrès et les actions à venir dans le développement des projets collaboratifs dans les paysages prioritaires et la feuille de route 2024-2025 pour la mise en œuvre des activités de l’ICF.
Cette douzième réunion du Comité Technique de l’ICF a montré la détermination collective des acteurs à œuvrer pour un avenir où la cacaoculture coexiste harmonieusement avec la préservation des forêts. Madame le Conservateur Général, ZOUZOU MAILLY Elvire-Joëlle a souligné l’importance de cette plateforme unique de partenariat public-privé à travers « le cadre de dialogue créé entre l’ensemble des acteurs des secteurs du cacao et de la forêt, publics comme privés, société civile et partenaires techniques et financiers, sur les thématiques clés de la durabilité du cacao ».
La Fondation Mondiale du Cacao (WCF), membre du secrétariat de l’ICF, s’est quant à elle réjouit que la deuxième phase de l’initiative soit « celle de l’action », une phase au cours de laquelle les parties prenantes « ont entrepris de développer des instruments pratiques extrêmement utiles dans notre avancée, dans notre quête de découplage du cacao et de la déforestation » ; a souligné M. Youssouf N’djoré, Directeur Pays de ladite organisation.
Enfin, M. Mva Mva, Directeur Afrique de l’organisation IDH, facilitatrice de cette initiative, a encouragé les partenaires à poursuivre leurs efforts pour « préserver les forêts ivoiriennes et faire en sorte que le cacao ne soit plus considéré comme un facteur de déforestation en Côte d’Ivoire. »
Edmon